Sommeil animal : 5 comportements à copier

Sommeil / Culture

Selon l’espèce à laquelle ils appartiennent, les animaux ont des habitudes de sommeil différentes. Mais nous pouvons apprendre des comportements de chacun… Voici quelques petits trucs à leur piquer pour améliorer notre sommeil !

1. Suivre le rythme des saisons, comme l’ours :

Quand vient le froid, beaucoup d’animaux hibernent (marmottes, grenouilles, tortues…) ou hivernent (ours, blaireaux, bourdons…). Après avoir fait de grosses réserves de nourriture, les hibernants entrent en léthargie et tout leur organisme fonctionne au ralenti : température corporelle profondément abaissée, respiration et rythme cardiaque diminués… Cet état d’hypothermie contrôlée leur permet de se « réveiller » en pleine forme à l’entrée du printemps. Les hivernants suivent le même chemin, mais dans une moindre mesure : leur température corporelle ne baisse que légèrement mais ils passent la saison froide bien à l’abri et réduisent fortement leur activité.

Quand le thermomètre descend et que les nuits rallongent, difficile pour nous aussi de garder toute notre énergie. Comme les autres mammifères, nous répondons à des rythmes naturels saisonniers et sommes biologiquement programmés pour souffrir du froid et du manque de luminosité. Impossible pourtant de rester sous la couette pendant 3 mois ! Quelques astuces peuvent néanmoins aider à supporter cette période un peu éprouvante…

Il est notamment préconisé de dormir une heure de plus, si notre  emploi du temps le permet. On peut aussi recourir à la luminothérapie, en programmant idéalement nos vacances en hiver ou en investissant plus simplement dans une lampe de luminothérapie à utiliser quotidiennement. Enfin, il est essentiel de faire le plein de vitamine D sous toutes ses formes, par l’alimentation (poisson gras et huile de foie de morue, par exemple), par supplémentation (sur prescription médicale) et par exposition directe à la lumière du jour autant que possible.

2. S’autoriser de micro-siestes, comme l’antilope :

La majorité des mammifères herbivores (antilopes, zèbres, lapins…) sont des proies qui ne peuvent pas se permettre de relâcher leur surveillance bien longtemps. Leur sommeil reste toujours court et léger, comparable à des micro-siestes.

Si elles ne sont pas pour nous une question de survie, les micro-siestes, ces siestes éclair dont la durée ne doit pas excéder 20 minutes, ont largement prouvé leur bienfaits… Effectuées à n’importe quel moment de la journée, elles permettent d’évacuer le stress et de récupérer rapidement de l’énergie sans perturber le rythme de l’organisme.

3. Se reposer à la digestion, comme le lion :

À l’inverse des herbivores, les grands carnivores comme les félins ne craignent personne et peuvent s’autoriser de (très) longues siestes, dormant parfois plus de 20 heures d’affilée après un festin particulièrement conséquent.

Nous connaissons ce fréquent coup de barre d’après repas : c’est la somnolence post-prandiale. Elle se caractérise par une baisse de vigilance, un léger état de somnolence, voire parfois une véritable envie de dormir. Liée au rythme circadien, la somnolence post-prandiale survient naturellement chez chacun mais se trouve augmentée par un repas trop copieux ou arrosé. Pour atténuer ses effets, mieux vaut donc déjeuner léger et bannir les boissons alcoolisées, afin de faciliter le travail de digestion et minimiser la fatigue de l’organisme...

C’est également le moment idéal pour s’adonner aux joies de la micro-sieste !

4. Se mettre dans de bonnes conditions de sommeil, comme l’escargot :

Pour hiberner en sécurité, l’escargot s’enferme dans sa coquille, hermétiquement bouchée par un épiphragme (opercule de mucus calcifié) qui lui évite la déshydratation et le protège efficacement des prédateurs.

Si nous sommes à peu près assurés de ne pas nous faire dévorer pendant le sommeil, il est important de se créer un environnement propice au repos. La lumière joue notamment un rôle crucial dans la synchronisation de l’horloge biologique interne. Pour favoriser la bonne qualité du sommeil et stimuler la sécrétion de mélatonine, il est recommandé de dormir dans l’obscurité totale en se protégeant de toute pollution lumineuse : volets fermés et rideaux occultant au besoin… Le bruit est également l’un des principaux perturbateurs du sommeil, car il entraîne des micro-réveils qui fragmentent le sommeil et impactent sa fonction de récupération. On élimine donc autant que possible les bruits parasites et on fait attention à l’insonorisation de sa chambre, pour faire de cet espace un véritable petit cocon protecteur.

5 . Choisir une bonne literie, comme le gorille :

Qu’ils dorment à même le sol ou qu’ils se construisent des nids dans les arbres, les grands singes (gorilles, chimpanzés, orangs-outans…) ne négligent jamais leur confort et se préparent chaque soir, à l’aide de branches et de feuilles, un nouveau lit bien douillet.

Sans aller jusqu’à changer de matelas tous les jours (c’est un budget !), veillez à la qualité et au bon entretien de votre literie pour favoriser un sommeil calme et récupérateur. Choisissez votre sommier (à lattes, à ressorts, tapissiers…) et votre matelas (mousse, latex, ressorts…) selon vos préférences et vos caractéristiques physiques, et surtout, essayez les ! Ensuite, pensez à retourner régulièrement le matelas afin de l’aérer et à le remplacer au bout de 10 ans afin de préserver votre dos. Enfin, ne choisissez pas un lit trop petit, surtout si vous le partagez avec quelqu’un…

Un grand merci à nos amis les animaux de nous montrer l’exemple !

Lequel vous inspire le plus ?